mercredi 14 août 2019

Ode à la daube

"Le FBI c'est toute ma vie, je m'appelle Richard Bullit.
  Le FBI c'est toute ma vie, et j'ai une grosse...
  Une grosse quoi...? Qu'est-ce qui rime avec "ite"... ?"
Richard Bullit



En ce moment, j'ai une foultitude de chansons de merde qui me passent par la tête.
Dès que j'en ai l'occasion, et des fois même sans m'en rendre compte, "pouf-pastèque", me voilà en train de chantonner "Je-je suis libertineuh, je suis une catin !".
Le pire dans tout ça, - et quand je dis "le pire" je parle au nom de tous les gens qui m'entourent et qui subissent ce phénomène - c'est qu'au bout de quelques minutes, la chanson part aussi rapidement qu'elle m'est venue. Mais je vous rassure, c'est à 80% du temps uniquement pour être remplacée par une autre, souvent pire, selon le registre et le point de vue.

C'est tout le temps mal chanté, avec des accents aléatoires n'ayant aucun rapport avec la chanson ni son interprète (à titre d'exemple : "Pretty woman" avec un accent d'Europe de l'Est). Quand c'est en anglais, j'opte pour le yaourt franglish même si je connais les vraies paroles, parce que c'est bien plus drôle comme ça. Et je change aussi très souvent les phrases et le sens du texte afin de lui donner une connotation drôle, voire vulgaire, voire parfois les deux.
Ok, souvent les deux.

Pour vous dire, durant la rédaction de ces deux miséreux paragraphes, me sont venus en tête :
  • "Pretty woman" de Roy Orbison (avec accent arménien)
  • "Stranger in the night" de Frank Sinatra, rebaptisée "Wandescoubenaïte" pour l'occasion
  • "Tu seras" de Emma Daubasse, agrémentée de "poil entre les dents", "lévrier afghan", "belle-soeur d'Yves Montand" et autres joyeusetés
  • "Tirelipimpon sur le chihuahua" de Carlos... qui se suffit à elle-même en fait. 
  • "Hakuna Matata" qui devient "Les cou****s à ma tata" (voilà, comme ça j'ai couvert l'aspect "vulgaire" dont je vous parlais plus haut.)
Pour celles et ceux qui ont vu "Vice versa" ("Inside out" en VO) : nous sachons.

Le plus beau avec ce phénomène, c'est que j'en viens à accuser les gens autour de moi, très souvent à tort, d'être la source de ces atrocités musicales entêtantes ! Pour preuve, vous trouverez ci-dessous un exemple standard et quasi quotidien d'échange poli, cordial et amical entre Votre Serviteur et son collègue de travail, ici nommé "Kojak" pour des besoins évidents d'anonymat :

Number 6 : "Fichtre, mon bon Kojak ! Pourquoi m'avez-vous donc ancré cette horrible et désagréable mélopée en tête ?
Kojak : ... *silence poli de gentleman*
Number 6 : Que vous arrive-t-il ? Un chat a pris votre langue ?
Kojak : J'espère que vous plaisantez, mon chez Number 6 ? C'est vous-même qui la récitez religieusement, et cela tous les quarts d'heure environ, depuis au moins deux heures.
Number 6 : Plait-il ? Comment osez-vous m'accuser de la sorte, je n'en crois pas un... Bigre. (*Se souvenant d'avoir accompagné cette chanson d'une mini danse de Saint-Guy pas si discrète*)


Bon, ok, je vous l'accorde, cet échange ne s'est pas exactement passé tel que décrit plus haut...


Number 6 : "Bordel, tu fais chier, Kojak ! Pourquoi est-ce que tu m'as mis cette chanson de merde dans la tête ?
Kojak : ... *air de tueur en série*
Number 6 : Quoi ?
Kojak : Non mais tu t'fous d'ma gueule, j'espère ? C'est TOI qui la chantonnes. TOUTES. LES 15. PUTAIN. DE. MINUTES. DEPUIS. 2 HEURES !
Number 6 : Pffff, n'importe qu... Oh. (*Se souvenant d'avoir accompagné cette chanson d'une mini danse de Saint-Guy pas si discrète*) 
(Oui, la danse de Saint-Guy est une constante chez moi.)




Pour venir contrebalancer positivement tout cela, il arrive à Votre Serviteur d'avoir des mélodies qui lui viennent en tête, qui n'existent pas, et qui n'attendent que d'être jouées. Comme certain(e)s d'entre vous le savent, je suis musicien, et je me suis procuré tout fraichement un piano droit numérique afin d'assouvir mes envies compulsives, imprévues et irrémédiables de jouer. La batterie électronique précédemment acquise faisant trop de bruit au goût de mes voisins, la retenue étant pour moi très frustrante, et la batterie n'étant en soi pas un instrument très mélodique (pas du tout en fait), je l'ai donc remisée avec un fort pincement au cœur, mais pour une solution plus viable, plus acceptable par rapport à mes crises.
Et même si ne plus être batteur c'est difficile, être pianiste (rouillé et moyennement doué) fait du bien. Et cela me permet surtout de pouvoir faire sortir ces petites mélodies coincées dans ma tête, inspirées par mon quotidien, mes humeurs et mes passions.

Alors finalement, je ne sais pas si les petits bonhommes dans ma tête qui enclenchent le "jukebox de la défaite" sont les mêmes qui me font pondre certaines petites compos, mais quoi qu'il en soit, j'espère qu'ils ne déserteront jamais.


Be seeing you.
Number 6
5
4
3
2
1
0
...
Sur ce, je vous laisse sur ce petit FINAL COUNTDOWN !
TU LU TUUU TUUU / TULUTU TU TUUUUUU
TU LU TUUU TUUU - TULUTUTUTUTUTUUUUU

De rien.

mardi 31 mai 2016

And now, for something completely different

Bonjour.
Number 6 n'est plus. Number 6² ne sera jamais. A la place, vous m'avez moi, Number 9. Désolé. Enfin non, tant pis pour vous.

A la base, j'avais prévu de supprimer tous les posts de l'Autre. Qu'il n'en reste aucune trace. Mais après réflexion, je me suis ravisé. Je veux qu'il reste un témoin des inepties de mon prédécesseur. Un témoin de choses qui ne doivent pas être dites ni être faites. Un témoin de ce que vous ne verrez plus jamais ici.

"Pourquoi continuer ce blog, alors ?" me direz-vous avec votre air benêt habituel. Car Number Loose et moi-même avons malgré tout un point commun. Ecrire est une de nos CATHARSIS.
(...) 
Il faut croire que certaines choses ne varient pas, même après des altérations de l'espace-temps.

L'humour est dorénavant proscrit. Banni, même. IL ne s'en servait que pour masquer sa vraie nature de clown triste. Et je ne suis pas triste. Et que ce soit clair : je ne suis PAS un clown.
("Je suis un homme libre !")
Je n'ai aucune raison de satisfaire votre curiosité. Je ne serais jamais là pour combler vos attentes. J'écris ces lignes parce que JE LE VEUX, que vous les lisiez ou pas. De toute façon, vu le peu de parutions et le peu de lecteurs qui suivaient mon imbécile de double, cela ne va pas faire une grande différence.

J'écris ce post aujourd'hui, et pourtant je n'ai rien à dire. Je le fais uniquement pour imposer mon arrivée. Je veux que vous sachiez que Mr. Nice Guy n'est plus là. Je ne suis pas gentil. Je ne suis pas stupide. Je suis celui que vous refoulez minute après minute. Celui que vous n'osez pas, et que vous n'oserez JAMAIS assumer être.
Je suis celui que ne laisse pas sa place aux ancêtres dans les transports en commun.
Je suis celui qui se délecte de toutes les remarques cyniques sur les sujets tabous.
Je suis celui qui se gare sur les places réservées aux handicapés parce "qu'il en a que pour deux minutes".
Je suis celui qui braille comme un veau au téléphone dans les lieux publics.
Je suis celui qui roule à 80 km/h sur l'autoroute sur la file de gauche, juste parce qu'il aime faire chier les gens.
("Je suis la vie gâchée de Number 6.")
JE. SUIS. VOUS. Du moins une partie. Celle que vous dites ne pas aimer. Je revendique des actes que vous n'oseriez confesser à personne.
Et laissez moi vous dire un secret...


Qu'est-ce que c'est bon, BORDEL !!!!
("Mais pas autant que le chocolat, c'est sûr !")

Tiens, j'ai une soudaine envie de chocolat... Et comme dirait l'autre : "pas d'bras, pas d'chocol...".
Non...
NON.
NONONONONONON.
NOOOOOOON !!!!!



Pourquoi ?
("Pourquoi tout ça n'arriiiive qu'ààààà moiiiiii ?") 
Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à m'empêcher de faire ça !? Je ne suis pas comme l'Autre. Je ne suis PAS l'Autre ! Et pourtant je n'arrive pas à refouler toutes ces vannes à deux balles qui fusent dans ma tête. Impossible de refréner mes pulsions d'utilisation de gifs animés non plus...
Je pensais être au-dessus de tout cela. J'en étais pourtant persuadé. Et je me surprends à utiliser les mêmes calembours bas du front que mon prédécesseur. Les mêmes que ceux qu'il se serait empressé de coller tout au long d'un de ses articles aussi stupides que "Les Ch'tis à Mykonos"...
(Aliagas, le présentateur de poubelle-réalité ?)
C'est insupportable, j'ai l'impression d'être aussi schizophrène que Deadpool.
("Dis, voix A, on lui dit qu'il a raison ? - Non, laisse tomber voix B, c'est bien plus marrant de le laisser galérer !")
Ben voilà, je me mets à citer des personnages de comics comme référence maintenant. C'est fini, je ne peux pas, je ne peux plus, je suis perdu.
(Ah ah, même pas la peine d'enchérir là-dessus, tout le monde a la chanson dans la tête maintenant ! Bien joué !).

Ok. D'accord. Très bien. J'ai compris. J'abandonne, C'en est trop...
(Vas-y, lâche-toi, tu sais que t'en as envie.)
Je suis résigné. IL avait raison et j'avais tort.
(Ne renie pas ton essence même, et fais donc cette splendide boutade !)
Il est temps pour moi de rétablir l'ordre naturel des choses.
(Tu peux pas test, Darth Moi, c'est le cycle de la vie, toi-même tu sais.)
Pardonnez-moi...
(Bwahaha, I'm back, baby ! C'est parti ! LEEEERROOOOOOYYYY)



Catharsis...





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mercredi 18 mai 2016

Earth 2


Aujourd'hui, on va parler de l'envie, ou plutôt de son contraire. Une sorte de tiraillement.
Je pense que vous l'avez bien compris avec le temps : j'écris quand j'en ressens l'envie ou le besoin, d'où un rythme de publication d'articles absolument pas régulier.
J'écris quand j'ai envie de râler, de partager, de blaguer, de créer, d'écrire pour écrire. C'est une catharsis pour moi, même s'il n'est pas toujours facile de retranscrire en phrases compréhensibles le grand foutoir qui jonche le plancher de mon cerveau encombré.

Qatar 6 - TROLOLO...

Inconnu : - NON, Number 6 du passé, ne fais surtout pas cette blague pourrie !!!!!
Number 6 : - Euh... Quoi ? C'est quoi c'délire ? T'es qui et comment tu fais pour modifier mon post à la volée ?
Inconnu : - A la volette, tu veux dire.
Number 6 : - Non non...
Inconnu : - Oh... Ok, attends, je refais mon entrée.
Number 6 : - Quoi ?
Inconnu : *raclement de gorge* Nom de Zeus, Number 6 du passé, tu es en train de perturber tout le continuum espace-temps avec tes conneries !
Number 6 : - Ah mais merde à la fin ! Fous moi la paix ! Qu'est-ce que tu racontes, et qui tu es d'abord ?
Inconnu : - Je suis... BATMAN.
Number 6 : - ...
Batman- ...
Number 6 : - ...
Batman- Ok, non je suis pas Batman. Je suis toi, mais du futur. D'un futur plus ou moins proche, à une vache près.
Number 6 : - J'arrive pas à savoir ce qui me fait le plus peur là-dedans : le fait de "parler" réellement avec mon moi du futur, ou de me rendre compte que mes blagues sont réellement daubées...
Number  : - Si j'étais toi (huhuhu), je dirais "un peu des deux".
Number 6 : - ...
Number  : - T'as de la chance que les personnes qui te côtoient au quotidien ne soient pas aussi mauvais public que toi vis à vis de tes propres vannes.
Number 6 : - Je t'em...
Number  : - Je sais, je sais... Mais je te rassure, tu peux encore corriger ton erreur, il n'est pas trop tard !
10... 9... 8...
Number 6 : - C'est quoi ce compte-à-rebours ?
7...6...5...
Number  : - Chiotte ! Bon, écoute-moi bien, si tu ne reprends pas ce post de zéro et ne suis pas mes conseils, VOILA C'QU'IL VA S'PASSER !
Number 6 : - Mais comment tu veux que je fasse ça ? Je ne comprends même pas comment ce qui est en train de se passer PEUT être en train de se passer !
Number  : - Là tu me poses une colle, James. Quoi qu'il en soit, il va falloir que tu modifies le code source de cet article.
4...3...2...
Number 6 : - Mais j'suis pas programmeur, moi ! Et si tu es réellement celui que tu prétends être, t'es censé le savoir ! Je pourrais simplement tout effacer et ne jamais rien publier, non ? Je refais un article de zéro, et je parlerais de... de... de, je sais pas moi, de bière et de lépidoptère !
Number  : - Non, ce serait trop compliqué à expliquer, mais je t'assure que ça ne marcherait pas ! Pas de panique, je vais t'aider. Avec le temps on a bien progressé dans ce domaine, tu sais.
Number 6 : - Non, je ne sais pas, justement.
Number  : - T'inquiète pas, suis mes indications et ça passera comme une lettre à la Poste."
Number 6 : - Ok, ok, je t'écoute.
1...0.



                                           




Aujourd'hui, on va parler de l'envie, ou plutôt de son contraire. Une sorte de tiraillement.
Je pense que vous l'avez bien compris avec le temps : j'écris quand j'en ressens l'envie ou le besoin, d'où un rythme de publication d'articles absolument pas régulier.
J'écris quand j'ai envie de râler, de partager, de blaguer, de créer, d'écrire pour écrire. C'est une cathar... un moyen pour moi d'évacuer, même s'il n'est pas toujours facile de retranscrire en phrases compréhensibles le grand foutoir qui jonche le plancher de mon cerveau encombré.



Number  : - Voilà, c'est bon, ouf, le drame est évité ! Bien joué !
Number 6... : - Oui, oui, merci. Cela dit, je pense que nous avons un sérieux problème.
Number  : - Ah bon ? Lequel ? La frustration de ne pas avoir pu finir ta vanne ?
Number 6...? : - Je pense surtout qu'en fait... TU vas avoir un sérieux problème.
Number  : - Quoi ? Mais, qu'est-ce qu'il t'arrive ? Et pourquoi le texte de ton nom change ?
Number 6...??? : - Je te garantis que dans peu de temps, tu vas prier pour que ce changement soit ton seul problème, sale enf...
Number  : - Houlà, stop, t'es pas bien ou quoi ? Number 6, ressaisis toi tout de suite !
Number ??? : - Number 6 ? Ahah, je suis au regret de t'annoncer... que le numéro que tu as demandé n'est plus attribué.
Number  : - Oh mon Dieu, non...
Number 6 : - Appelle moi Number 9. Mais tu peux effectivement m'appeler Dieu, si tu veux.
Number  : - Oh bravo...
Number 9 : - Hasta la vista, baby.
Number 6² Number 6² Number 6² Number 6² Number 6² Number 6² Number 6² Number 6² 




Confide, and we concede.
Number 9


DEUS EX-MACHINA : Amuse-toi à retrouver les 9 (comme par hasard...) clins d'oeil au voyage dans le temps dans ce post et gagne un #evilbisou. Les réponses se trouvent ICI. Mais cliquez pas trop vite, cherchez un peu, même si certaines sont plutôt capilotractées !

vendredi 4 septembre 2015

Attrapez-les tous !

Malgré le titre, je vous préviens de suite : cet article ne parlera ni de Pokémons (ça n'a jamais réellement été mon truc), ni de M.S.T. (parce que c'est craignos, et de toute façon si ça avait été le cas, le titre aurait du être "Attrapez-les toutes !").
Cet article vient en fait faire écho au précédent, que vous pourrez trouver en cliquant ICIIIIII !

Comme vous l'aurez donc - je l'espère - compris après avoir lu le précédent post, je ne suis pas réellement malade. Je suis atteint de collectionnite aiguë. Ceux qui me connaissent le savent déjà, ce n'est pas nouveau. Mais le phénomène est beaucoup plus marqué depuis l'apparition dans ma vie (grâce/à cause du fameux Tape-Beauf déjà mentionné dans ce blog) de ces figurines nommées Funko POP!


Un Funko Pop!, qu'est-ce que c'est ? Eh bien c'est une figurine en vinyle d'une dizaine de centimètres pour les modèles classiques, ayant la plupart du temps un design commun à toutes les figurines, mais qui sont sylisées pour ressembler aux personnages de vos séries, jeux, films, comics (etc...) préférés ! Oui, un bon truc de geek, on est d'accord.
Comme vous pouvez le voir sur l'image du dessus, il y en a pour tous les goûts : Adventure Time, The Walking Dead, Ace Ventura, Breaking Bad, Game of Thrones, Bob l'éponge, super-héros Marvel et DC, tout le monde y trouve son compte et y perd ses ronds.

Cette frénésie a donc pour ma part commencé avec l'arrivée à la maison de Sheldon Cooper, tout droit sorti de la série "The Big Bang Theory", figurine innocemment offerte par mon meilleur ami (visible sur l'image à l'emplacement suivant : dernière ligne, 4ème POP en partant de la droite).
Trouvant ça choupinet, je me suis commandé peu de temps après IronMan tiré du film "IronMan 3" (visible sur l'image à l'emplacement suivant : 5ème ligne en partant du haut, 4ème POP en partant de la gauche). Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant qu'en plus d'être kawaï, ce petit truc avait la tête fichée sur un ressort et pouvait remuer dans tous les sens (c'était pourtant pas faute de l'avoir lu sur la boîte : "Vinyl Bobble-Head") (Petite anecdote inutile mais indispensable : seules les Pops des licences Marvel et Star Wars sont des bobble-head !)

Et comme le dirait la voix-off dans les reportages bidons socio-dramatico-larmoyants des chaînes du service (d'abrutissement) public :

"Et là, c'est le drame. Number 6, 29 ans, n'a rien vu venir."

"Merci Jules-Edouard."

Car en plus d'être des figurines au design particulier, ce sont aussi des objets de collection. Editions limitées, coloris différents, peinture métallisée, peinture glow in the dark (qui brille la nuit), et j'en passe, il y a de quoi devenir fou au vu du nombre de personnages et de licences représentés dans cet univers euros-phage et place-ophage ! Ces exclusivités sont souvent matérialisées par un sticker (LE sacro-saint sticker) aux couleurs de l'évènement ou du moins de la source de l'exclusivité sur la boîte (San Diego Comic Con, Underground Toys, Gamestop, etc...).

Qui dit collection dit raretés, et donc le prix de certaines figurines s'enflamme sur la toile, notamment sur les sites bien connus de revente entre particuliers (à condition bien entendu que la figurine soit toujours dans son emballage d'origine, et que le tout soit en parfait état). Pour les modèles plus classiques et pour une bonne grosse partie des exclusivités encore disponibles, les Pops-addicts que nous sommes pouvons nous retourner vers des boutiques physiques (et/ou complètement dématérialisées) qui, pour la plus grande joie de tous, font aussi de la vente online, soit via un site internet dédié soit à la bonne franquette sur FaceBook !

Funko Pop! - Régina - Série "Once Upon A Time"
Commune, trouvable entre 12€ et 15€ à sa sortie
Funko Pop! - Régina - Série "Once Upon A Time"
Exclu San Diego Comic Con 2015 - Extrêmement rare - 1008 pièces uniquement
Estimée à 115$ - Se vend du coup bien plus cher

Et comme si cela ne suffisait pas, certains sites proposent même de vous faire parvenir directement chez vous, à une fréquence et un prix différents selon le fournisseur, des "box à Pops" contenant un nombre choisi par vous de Pops plus ou moins "mystères" parmi une sélection, que vous aurez le plaisir de déballer et de découvrir, vos yeux tout humides par l'exaltation de la révélation (coquins) ! Certains font même des vidéos qu'on appelle des "unboxing" afin de faire découvrir leurs nouvelles arrivées aux autre passionnés (#PoseSensuelle, il se reconnaîtra).

Toutes les licences ne pouvant être représentées (même si ça a l'air bien parti pour être le cas au vu du succès rencontré), et afin de laisser libre court à l'imagination des artistes confirmés ou en herbe, des Pops vierges "Do It Yourself" (ou DIY comme on dit dans le Bouchonnois) sont en vente et peuvent être maltraitées à volonté afin d'obtenir des perles rares voire uniques comme celles-ci :
Madame et Monsieur "6" en tenue de mariage (merci Tape-Beauf !)
Partis de Pops DIY femme et homme.
Ou alors, d'autres artistes partent de modèles déjà existants, et les recustomisent à leur sauce pour obtenir des résultats plutôt détonants !

Mash-up Assassin's Creed / Deadpool (merci Xavier, le bourreau de travail)
Parti d'une base de Pop existante, Altaïr de la saga Assassin's Creed
Si tout cela vous intéresse, je vous conseille d'aller faire un tour sur le site suivant : I LOVE POP. Vous y trouverez toutes sortes d'informations utiles sur l'univers des Pops, des boutiques aux conseils pour débutants en passant par des concours, une vraie mine d'or ! De même, une page Facebook regroupant une bonne partie de la communauté française de l'ann... euh, des Pops, existe, administrée par le même bonhomme qui gère la mine d'or précédemment citée. Partage de collection, unboxings, questions, déconnade, cette page fleure bon les passionnés, des débutants jusqu'aux acharnés (JE SUIS UN POETE !!!!).
Enfin, j'utilise personnellement le site Pop In A Box qui me sert de collection tracker, au même titre que Pop Price Guide (qui propose aussi une estimation de la côte des Pops).

Merci à tous d'avoir lu ce post jusqu'au bout ! N'hésitez pas à poser des questions en commentaires si le sujet vous a intrigué, et surtout je vous encourage fortement à aller farfouiller sur le net.
Et à cacher votre CB... A brûler votre chéquier... A vous casser les deux jambes pour ne pas pouvoir aller retirer de l'argent au guichet de votre banque... A désactiver votre compte Paypal... Entre autres...

Be seeing you.
Number 6

Scène après générique 1 : Clin d’œil ciblé au Gardien du Phare et à la Gardienne des Pops, ils se reconnaîtront.
Scène après générique 2 : A l'attention des personnes bossant pour des boutiques de Pops et qui me liraient : pour éviter toute ambiguïté et pour ne me mettre personne à dos, je n'ai volontairement cité aucun revendeur de Pops. Même si j'ai mes boutiques de prédilection, je préfère laisser le soin aux gens de se renseigner par eux-même avant de passer le cap (car oui, ils le passeront). Je n'ai pas vocation de faire de la promo, du moins pas à travers ce biais là. D'autant plus qu'une très grosse partie d'entre vous est référencée sur le site I LOVE POP cité plus haut, donc "haters gonna hate" (mais vous êtes gentils donc ça ira, j'ai confiance !). #lebisou

mercredi 19 août 2015

Confession d'un homme heureux

Bonjour à tous, très chers lecteurs.

Aujourd'hui, je reprends la plume afin de vous faire partager une bien triste nouvelle...
Je suis malade. Très malade...



Cela a commencé en octobre 2013, aux alentours de mon passage à mes 29 ans...
J'ai ressenti un symptôme bénin, noyé dans la masse d'informations que peut transmettre son corps tout au long d'une journée.
Puis vint une relance fin octobre 2013, du même acabit que la première fois. Rien d'alarmant en soi.
Ensuite, au fil des mois, j'ai remarqué un accroissement de la fréquence d'apparition dudit symptôme... Jusqu'à ce qu'il ne disparaisse plus du tout il y a quelques mois de cela. Et mon cas s'aggrave de jour en jour.

Malheureusement, rien n'arrive à enrayer cette gangrène, rouleau compresseur lancé à plein régime sur mon système immunitaire.
Les docteurs ne se prononcent pas. En même temps, encore faudrait-il les consulter pour qu'ils puissent donner leur avis. Mais je n'ai pas besoin de ces gens-là pour savoir ce que j'ai, et qu'il n'y a strictement rien à y faire. Aucun traitement ne peut freiner ma maladie, encore moins la faire disparaître. Une cause perdue, en somme.

Je subis, je m'adapte, je survis. Je suis à 100% soutenu par ma femme (car oui, votre Serviteur s'est marié en mai dernier), qui m'assiste au quotidien. Elle m'a même aidé à réorganiser certains aspects de notre domicile afin de me rendre la vie plus facile lors des fortes crises. C'est une femme très forte, qui prend beaucoup sur elle pour ne pas laisser transparaître son désarroi malgré la situation. Elle me guide comme elle le peut durant mes crises les plus intenses, tout en sachant ce qu'elle risque à me restreindre durant les moments les plus durs... Pardonne-moi mon cœur... Tu es mon phare, mon Jiminy Cricket, l'amour de ma vie.

Étrangement, je ne ressens aucune douleur. Un tiraillement, tout au plus. L'épreuve n'est rude que lorsqu'une crise se déclenche, particulièrement sur le plan moral. Car il faut avouer que si physiquement l'impact est faible, c'est sur le mental que la pression est mise. Le reste du temps, j'arrive à vivre normalement, non sans quelques petites dérives inoffensives et bien moins handicapantes.
Le hic, c'est que ces crises pointent de plus en plus souvent le bout de leur nez...

Je sais, je n'ai toujours pas dit par quelle maladie j'étais frappé. La raison est simple : donner un nom à sa maladie, c'est avouer qu'elle existe, bien ancrée en moi, bien réelle. Alors certes, si je vous en parle aujourd'hui, c'est que j'ai fini par l'accepter un minimum. Je ne dis pas que je le vis forcément "bien", mais je me fais petit à petit à l'idée de devoir vivre avec ça jusqu'au bout.

Bon, ok, c'est difficile, mais je me lance...
Je m'appelle "Number 6", et je suis atteint de...















































COLLECTIONNITE AIGÜE 
A TENDANCE EXCESSIVE.


L'explication au prochain numéro, bwahahahahaha !


Be seeing you.
Number 6

jeudi 18 décembre 2014

Pardon Monsieur Cochon...


Pour ceux qui ne le savaient pas encore, Number 6 est série-vore.
Je suis le genre de gars qui regarde une dizaine de séries en parallèle, et qui n’attend pas forcément d’en avoir une qui se termine pour en commencer une autre (même si j’ai dû faire un effort sur ce point-là pour ne pas me faire ensevelir).
Dans les posts précédents, je vous avais déjà parlé de « Breaking Bad », série maintenant terminée, et de « In Treatment », déjà terminée à l’époque du précédent post.

Je vais donc aujourd’hui vous parler d’une série anglaise : "Black Mirror"


Composée au moment où j’écris ces lignes de deux saisons de trois épisodes chacune plus d’un épisode spécial sorti le 16 décembre de cette année, « Black Mirror » possède un format particulier : les différents épisodes (entre 40 et 60 minutes chacun) ne sont liés entre eux que par un même thème, une technologie dystopique (36 points, mot compte triple) ou contre-utopique. Cette série dépeint une critique de la société d'aujourd’hui, de son rapport au développement exponentiel de la technologie et de son intégration à notre vie de tous les jours.
Ce thème est décliné de plusieurs manières : l’amplification extrême d’un ou de plusieurs travers de la société actuelle avec les conséquences qui vont avec, ou la mise en place dans des futurs plus ou moins proches de société imaginaires organisées de telle façon qu’elles empêchent leurs membres d’atteindre le bonheur, tout en le leur faisant faussement miroiter.
D’après Charlie Brooker, créateur de la série : « Chaque épisode a un casting différent, un décor différent et une réalité différente, mais ils traitent tous de la façon dont nous vivons maintenant – et de la façon dont nous pourrions vivre "dans 10 minutes" si nous sommes maladroits. »

Le côté Science-Fiction est omniprésent dans certains épisodes..
S01E02 : "15 Million Merits"
Ce qui m’a particulièrement marqué avec cette série, c’est la palette d’émotions qu’elle m’a fait traverser au fil de ses épisodes : j’ai été choqué, outré, dégoûté, malmené, surpris, intrigué, stupéfait, bluffé, et j’en passe. Et pourquoi ces sentiments ont-ils été si forts ? Parce que les sujets abordés et les intrigues mises en place m’ont touché directement. Selon les épisodes, il est facile pour chaque spectateur de s’identifier à un des personnages centraux, y voir une version « exagérée » d'eux-même. Et le constat n’est jamais très reluisant. La dérive liée à l’amplification de certaines utilisations de la technologie, et la dérive de la morale et de l’Humain qui en découle, sont autant dérangeantes qu’elles sont proches de ce que demain pourrait être.

En pleine détresse, cette jeune femme croise la route d'autres habitants de son quartier, tous mystérieusement hypnotisés et agissant comme des caméras humaines, smartphone à la main.
S02E02 - "White bear".


Certes, cette série voit souvent le verre à moitié vide, mais c’est justement ce qui nous fait prendre un peu de recul et réfléchir à notre situation dans son ensemble. L’importance de l’image publique (kikoo FB et Twitter), « l’abrutisation » de masse à travers la télé-réalité (entre autres), la vie en tant que spectateur et non acteur, tous ces travers de la Société sont confrontés à des thèmes plus personnels comme la perte de l’être aimé, le sacrifice de soi ou le sacrifice des autres, le combat de la fourmi contre le T-Rex (pour prendre un exemple concret), pour un résultat qui est bon, mais qui fait mal à l’ego.

On comprend malgré tout que Brooker aime la technologie ainsi que son avancée impressionnante de ces dernières années, car avec du recul, ce n'est pas réellement elle qui est remise en cause, mais son utilisation. C'est le franchissement de certaines barrières morales voire éthiques par l'Homme qui est pointé du doigt ici. Mais en même temps, on sent que la majorité des personnages centraux sont prisonniers de ces situations. Ce sont des gens normaux, comme vous et moi, qui sont confrontés aux possibles problèmes de demain, comme nous sommes déjà confrontés nous-même aux problèmes d'aujourd'hui.

Je ne vous révélerais pas plus d'informations concernant les différents épisodes, ayant pris un certain plaisir à découvrir les intrigues et les univers installés au fil de l'eau. Pour les curieux, sachez toutefois que le synopsis de chaque épisode est disponible sur la page IMDB de la série (que vous ne trouverez pas en cliquant sur ce lien, puis en cliquant sur les saisons et épisodes souhaités... Vous avez cliqué, je l'sais ! Vilains !)

Je sais, c'est une truie et pas un cochon, mais c'était pour la vanne.


Et pour ceux qui connaissent déjà, ou ceux qui découvriront grâce à ce post, vous comprendrez mieux le titre de cet article.




Bon visionnage.

Be seeing you.
Number 6